Nouvelle interview d’Emma pour Hello! magazine !

Hello! magazine : Avez-vous toujours voulu être actrice ?

Quand j’étais plus jeune, ce n’était pas spécialement ce qui me venait à l’esprit quand on me parlait de ma vocation, mais j’ai toujours adoré l’interprétation – je faisais des récitations de poésie à l’âge de cinq ans. J’aimais aussi débattre et je faisais du théâtre régulièrement. Alors je suppose qu’on peut dire que j’ai toujours aimé jouer.

Vous êtes devenue célèbre à tout juste onze ans, lorsque le premier
film Harry Potter est sorti. Est-ce que vous vous êtes immédiatement
sentie à l’aise face à des caméras ?

Je pense que quand on est aussi jeune, on est à peine au courant de l’existence de la peur. On a la confiance en soi propre à la jeunesse, alors on n’est pas encore très portés sur nos nerfs. J’ai été chanceuse – c’est juste venu tout naturellement à moi. Maintenant, je ne peux plus vraiment me souvenir d’avoir eu une vie où je n’étais pas encore célèbre, alors c’est dur de penser à la façon dont ça a changé. Je n’ai jamais vraiment connu quelque chose de différent.

En tant qu’actrice, vous êtes constamment jugée par les autres. Comment y faites-vous face ?

Honnêtement, parfois je n’y arrive pas – c’est très difficile, mais je suppose qu’on peut dire que j’essaye au moins. C’est l’une des raisons pour laquelle faire des études est aussi important pour moi – parce que me servir de mes neurones m’apporte beaucoup, ce qui signifie qu’on ne me gratifie pas uniquement pour mon apparence. Cela a été un grand luxe de jouer Hermione – elle n’a pas seulement un joli visage.

Qu’avez-vous ressenti lorsque l’on vous a invitée à devenir une ambassadrice de Lancôme ?

Je me suis sentie incroyablement flattée, notamment parce que je suis vraiment plus jeune et que je n’ai pas encore autant fait ma place dans le métier que les autres ambassadrices, Julia Roberts, Kate Winslet et Penélope Cruz. Ce sont toutes des femmes que j’admire et qui sont des modèles pour moi. Elles ont tant de classe et sont tellement intègres, et puis elles rencontrent un succès inouï pour la moindre chose qu’elles entreprennent. Alors faire partie de cette famille est pour moi un immense compliment.

Avez-vous rencontré Julia, Kate et Penélope ?

Je les ai toutes rencontrées, à l’exception de Julia Roberts. J’ai grandi avec les films de Julia, notamment Notting Hill et Pretty Woman, et je me suis toujours sentie très attirée par elle. Je pense qu’elle est stupéfiante et j’ai toujours eu le désir d’être comme elle. Alors c’est un honneur d’être l’un des visages de Lancôme à ses côtés. Penélope a joué dans certains films que j’ai trouvé fantastiques, et bien sûr Kate Winslet est l’une de ces actrices ayant eu une carrière d’une ampleur sans précédent. Elle parait si vraie, les pieds sur terre, honnête et authentique – ce sont vraiment des qualités que j’admire.

Vous avez travaillé avec le légendaire photographe Mario Testino sur les images pour la campagne de publicité de Trésor Midnight Rose. Cela a-t-il été une expérience agréable ?

J’étais si ravie et excitée à la fois de savoir que j’allais de nouveau travailler avec Mario. C’est lui qui m’a prise en photo pour ma toute première couverture de l’édition britannique de Vogue et il a également travaillé avec moi pour Burberry. Il me donne vraiment l’impression de me comprendre en tant que personne et nous avons une relation de travail vraiment excellente. L’une des raisons pour lesquelles Mario arrive à prendre des photos aussi épatantes, c’est parce qu’il s’agit d’une personne incroyablement chaleureuse, et dotée d’un grand sens de l’humour. Le résultat est toujours beau car les personnes qu’il photographie passent un très bon moment en étant avec lui. Aux côtés de Mario, tu ne peux que te sentir joyeux. C’est quelqu’un d’hilarant, qui aime faire l’idiot, de drôle et de chaleureux.

Tu as été au centre du scénario du clip pour la campagne publicitaire – au sujet d’une rencontre faite par hasard à Paris entre une femme ravissante et un vendeur élégant …

Ce que j’adore dans cette histoire que nous avons créée de toutes pièces, c’est qu’il s’agit avant tout d’une rencontre du destin, du hasard qui a lié ces deux personnages. C’est l’idée que la vie est magie et pleine de surprises et que tu ne sais jamais ce qui t’attend au tournant ou au prochain coin de rue.

Parlez-nous d’Hermione, le rôle qui a changé votre vie…

Hermione a été, littéralement, mon héroïne. C’est un personnage si génial et une personne merveilleuse, alors je me sens incroyablement privilégiée de l’avoir interprétée et d’avoir commencé ma carrière de cette manière. Et puis, maintenant, Daniel Radcliffe et Rupert Grint sont comme des frères pour moi.

Vous jouez dans deux films qui sortiront prochainement. Dites-nous en davantage sur eux…

Dans My Week with Marilyn, je joue une assistante costumière sur le tournage du dernier grand film de Marilyn Monroe. C’est un superbe casting britannique, accompagné d’un réalisateur vraiment génial (Simon Curtis). Dans Perks of Being a Wallflower, je joue le rôle d’une fille qui a eu une enfance difficile, pour qui grandir a été un moment pénible et qui tente désespérément de changer sa vie. Elle est maltraitée par les mecs et on a commencé à lui donner l’impression qu’elle était inutile. Je me suis sentie obligée d’adhérer à son histoire et à sa lutte pour croire en elle-même.

Avec qui aimeriez-vous le plus travailler ?

J’adorerais travailler avec les réalisateurs Baz Luhrmann, Guillermo del Toro, Richard Curtis et Darren Aronofsky. Au niveau des acteurs, j’adore Philip Seymour Hoffman, James McAvoy, Cate Blanchett et Helen Mirren. J’adorerais jouer dans du Shakespeare un jour et interpréter Juliette ou Ophélie.

Vous avez récemment créé une ligne de vêtements pour le groupe de mode pionnier du commerce équitable People Tree. Cela vous a-t-il inspiré l’envie de concevoir autre chose ?

Cela m’a énormément plu. Certains aspects de l’industrie de la mode peuvent réellement être cruels envers l’environnement ou envers les personnes travaillant dans ce secteur. C’est bien d’encourager les gens à réfléchir à ce qu’ils achètent et j’étais contente de pouvoir y contribuer. C’était un projet vraiment sympathique pour moi, mais ce n’est pas quelque chose que j’ai envie de faire plus tard.

Quelle est votre devise ?

Je ne sais pas si j’ai vraiment une devise, mais je profite de chaque occasion qui se présente sur mon chemin et je vis ma vie au maximum.

Portolien

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