Jusqu’où peut aller la Pottermania ?

Il y a quelque temps, un chercheur américain a publié un livre, Harry Potter and the Millennials: Research Methods and the Politics of the Muggle Generation, défendant le fait que la génération Harry Potter était plus tolérante et plus ouverte, ainsi que plus engagée politiquement. Anthony Gierzynski, professeur de science politique, défend dans son livre que les fans avaient souvent les mêmes valeurs que celles véhiculées par Harry et ses amis (aversion pour la violence, la tolérance, l’égalité, etc.).

La Pottermania peut prendre de multiples formes, certains cherchent à recréer cet univers dans lequel ils ont grandi ou évolué. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

Dernièrement, nous avons pu constater deux cas assez extrêmes de représentation de cette fan’ attitude. Tout d’abord, l’ouverture de l’école de sorcier Grey par un inconditionnel de la saga. Il s’est identifié au personnage d’Albus Dumbledore et a décidé de lancer une université, principalement en ligne, qui offre, d’après son site « Un large programme dans tous les domaines de la magie ». De plus, il propose un camp d’été aux apprentis sorciers dans sa demeure californienne…

En parallèle à cela, il a été ouvert en France la première colonie sur le thème d’Harry Potter. Ça se passe en Bretagne et les jeunes enfants de 6 à 10 ans peuvent, pendant une semaine, apprendre à fabriquer des potions et jeter des sorts. Vous pourrez retrouver le reportage de France 3 sur ce sujet en suivant ce lien.
Si le concept est en soi appréciable, car il se veut être pédagogique, certains pourraient penser qu’initier des enfants à la magie est malsain.

Pensez-vous que la Pottermania puisse aller trop loin ?

Portolien

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