À la découverte de l’Amérique magique

On vous l’avait annoncé la semaine dernière lorsqu’elles ont été publiées sur Pottermore : quatre petites histoires inédites ont été écrites par J.K. Rowling pour nous présenter l’Amérique magique. L’objectif est de nous faire découvrir, en attendant le film, le monde qui nous attend dans Les Animaux fantastiques.

Après un premier chapitre sur le Moyen-Âge, l’auteur de la saga Harry Potter s’est attaqué à l’Amérique après le XVIIe siècle. On y apprend que les sorciers, comme les Moldus, de l’Europe ont commencé à émigrer aux USA à cette époque, principalement pour fuir la persécution. Mais l’adaptation au Nouveau Monde n’a pas été facile : déjà parce que les infrastructures auxquelles ils étaient habitués n’existaient pas (les apothicaires, par exemple, mais aussi les fabricants de baguettes magiques, les structures juridiques ou l’école de sorcellerie), mais aussi parce que la conquête des territoires menée par les Non-Maj n’était pas favorables à l’instauration d’un climat paisible dans la communauté magique. Mais la plus grosse menace pour les sorciers installés en Amérique était les Ratisseurs. Il s’agissait de groupes de sorciers mercenaires peu scrupuleux et de nationalités diverses qui poursuivaient les criminels et se vendaient à toutes personnes pouvant leur rapporter de l’argent. Ils étaient adeptes de la torture et des bains de sang, n’hésitant pas à faire passer des Non-Maj pour des sorciers afin de récolter les récompenses. Tout cela a mené, en 1692-93, aux procès des sorcières de Salem (probablement fomenté, en partie, par les Ratisseurs). En plus de limiter la venue de Sang-Purs sur le nouveau continent (ce qui fait que les Amériques possédait le plus haut taux de sorciers nés de Non-Maj), ces procès conduisirent, en 1693, à la fondation du Congrès magique des États-Unis d’Amérique (Macusa), qui mit en place des règles spécifiques de cohabitation. Cela a conduit à l’arrestation de Ratisseurs, dont la majorité réussit à s’échapper en s’intégrant dans la population Non-Maj.

La troisième histoire dévoilée par J.K. Rowling traite de la loi Rappaport, du nom de la 15e Ministre de la Magie, Emily Rappaport, en 1790. Cette loi est due à la plus grosse infraction qui soit dans le Code international du secret magique : la fille du gouverneur des Finances a dévoilé des informations confidentielles sur le monde magique, à un Non-Maj descendant de Ratisseurs (et donc persuadé que le sorciers et sorcières sont tous mauvais). Le jeune Non-Maj monta alors une milice pour persécuter les sorciers du secteur. Les conséquences pour la société magique (américaine mais internationale aussi) furent catastrophiques et découla sur la loi Rappaport : une ségrégation stricte entre la communauté magique et les Non-Maj, interdisant de les fréquenter, d’échanger avec eux et même de les épouser. Contrairement aux sorciers européens, le ministère de la magie américain était dorénavant totalement indépendant de son homologue non magique et la communauté a commencé à vivre entièrement dans le secret.

La dernière création de J.K. Rowling s’intéresse aux années 1920. Les sorciers américains ont joué un rôle très important dans la Première Guerre mondiale, non pas dans sa résolution mais pour éviter un trop grand nombre de pertes. À cette époque, le siège du Macusa était à New-York et la ministère de la magie se nommait Séraphine Picquery. Les structures s’étaient bien développées et l’école de la magie d’Ilvermorny était une des meilleures école au monde. Les sorciers avaient adopté l’usage de la baguette magique et quatre fabricants étaient renommés : Shikoba Wolfe, Johannes Jonker, Thiago Quintana et Violetta Beauvais. Contrairement à la communauté Non-Maj, la prohibition de l’alcool n’a pas eu lieu chez les sorciers, amenant certains à se faire remarquer dans les rues pleines de moldus sobres. Pour autant, la ministre n’a rien voulu entendre et aurait prononcé cette célèbre phrase : «L’usage de l’eau glouglousse est non négociable.»

On comprend que cette dernière histoire sert à poser le décor pour les Animaux fantastiques, qui se déroulent justement à cette époque !

Cela s’annonce plutôt intéressant, non ? 😉

Portolien

Tournage en cours des Animaux fantastiques 3

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