Jessie Cave interviewée : son prochain film, ses projets

Est-ce que tu peux nous en dire comment et pourquoi tu es passée d’un diplôme d’art à une carrière d’actrice ? Qu’est-ce qui t’a attiré dans cette branche ?
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Je n’ai pas été diplômée ! Il a fallu que j’abandonne parce que je tournais dans Harry Potter. Du coup créer Pindippy a été le meilleur moyen pour moi de mettre à profit mes talents en dessin. J’en profite pour continuer de dessiner tous les jours, tout ce que je fais est créé main… J’ai toujours écrit, des trucs qui, je le réalise maintenant, penchaient du côté de la comédie quand la vraie vie tombait dans la tragédie plutôt. De là j’ai toujours vu le fait de jouer un rôle comme une extension de mes dessins et mes écrits.

Dans quelle mesure (s’il y en a une bien sûr) est-ce que tu peux te comparer à la personnalité et au personnage de Biddy ?
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Elle est patiente, loyale et déterminée. Je suis particulièrement impatiente et si je ne suis pas d’humeur, les gens ont tendance à le comprendre, mais je suis très loyale.

Great Expectations est une histoire captivante et aborde beaucoup de problèmes sans âge comme l’ascenseur social et l’importance de l’éducation. Est-ce que l’on peut y voir un parallèle avec ta propre enfance ?
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Il y a un passage dans le livre où Pip doit attendre pendant une semaine pour pouvoir enfin voir ses attentes se réaliser. Il ne peut pas dormir, il est agité, il ne peut pas profiter du temps passé sur ce bateau. Il dépend trop de ces “attentes” qui feraient que tout soit meilleur, qui changeraient sa vie et il en oublie finalement les gens qui l’aiment et qui sont juste à côté de lui. Je pense que tout le monde peut se retrouver quelque part dans tout cela.

Au fil des ans, il y a eu de nombreuses adaptations au cinéma, à la télévision et sur scène de l’histoire, en commençant par la célèbre version réalisée par David Lean en 1946 jusqu’à la parodie dans le controversé South Park en 2000 qui racontait à nouveau l’histoire. Dans quelle mesure cette nouvelle adaptation du livre diffère-t-elle des autres ?
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Mike Newell. On ne peut pas s’empêcher de le rencontrer et de tomber amoureuse de lui et je pense que le fait de rassembler un tel groupe d’acteurs incluant Ralph Fiennes, Helena Bonham Carter, Sally Hawkins et David Walliams en fera un film génial ! Je me sens très chanceuse de l’avoir rencontré et Bebe (Ndlr : sa sœur) et moi sommes folles de lui.

Peux-tu nous donner des détails sur la fin ? Dickens lui-même donne deux…
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Je n’y suis pas autorisée, désolée !

Dans Harry Potter, Lavande Brown détend l’atmosphère alors que c’est un moment sombre de l’histoire. Peut-on s’attendre à voir un style comique du même genre avec ton interprétation de Biddy ? Ou devons-nous nous attendre à quelque chose de très différent de ta part en tant qu’actrice ?
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Je ne pense pas. Mike a été concis avec le livre et le script afin de créer un bon film au rythme soutenu mais pas trop long, alors des passages ont été coupés, ce qui est triste mais qui a du sens. En tant qu’actrice, j’étais ravie de travailler avec lui et les autres acteurs pour mon premier rôle d’adulte. Je porte une robe de mariée !

Peux-tu nous parler de ton prochain spectacle Bookworm et ce à quoi les gens peuvent s’attendre ?
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L’idée est celle d’un club de lecture. Le spectacle est le lancement officiel de « Bookworms United » (les rats de bibliothèque unis). Je suis la présentatrice et je connais tout le monde dans le public. C’est une célébration des livres et des personnages qui m’ont aidée à créer ma personnalité et qui m’ont amenée à créer le club de lecture que nous lançons aujourd’hui. Il y a une trame à propos d’un immense chagrin.

Si vous habitez Édimbourg, vous pourrez la voir sur scène et découvrir Bookworm.

Portolien

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