Critique du jeu vidéo Harry Potter et la Coupe de Feu

On l’attendait avec impatience, après avoir été alléché par les multiples photos et vidéos que l’éditeur avait publié au cours de ces derniers mois. Le jeu Harry Potter et la Coupe de feu est arrivé le 10 Novembre simultanément sur toutes les consoles. Des nouveautés il y en a (et plus que ce que l’on pouvait espérer…), mais ce ne sont pas toujours des avantages.

Présentation re-décorée, les menus de jeu.

Comme à chaque jeu Harry Potter, les menus de jeu ont changé. Ici, outre la décoration pensée pour la Coupe de feu, EA Games a opté pour une série de menus enchaînés dans lesquels il est aisé de se perdre. Autant pour le Prisonnier d’Azkaban il était facile de prendre le jeu en main et de jouer rapidement, autant pour Harry Potter et la Coupe de feu il faut faire une série de choix (sauvegarde, langue, partie, personnage, carte de Chocogrenouille utilisée…) qui s’avèrent être plutôt fastidieux à la longue. Heureusement, une musique douce nous accompagne, et le lifting qu’a subi le jeu est très agréable.

Progression

À la première partie, une brève présentation de l’histoire est faite avec une très belle vidéo, avant de pouvoir réellement commencer à jouer. Le jeu commence à l’attaque des Mangemorts pendant la Coupe du Monde de Quidditch. Comme je l’ai dit, on a la possibilité de choisir son personnage, ce qui au départ, n’a pas grand intérêt. Mais c’est très utile dans les niveaux supérieurs où l’aide des personnages non-choisis est parfois très utile. Puis, on enchaîne avec une seconde vidéo, tout aussi magnifique, présentant le Tournoi des Trois Sorciers et la Coupe de Feu. Enfin, on arrive devant la Pensine. C’est le point d’accès à toutes les informations du jeu (nombre de boucliers récoltés, niveau, cartes, sorts lancés…), au Folio Veritas (endroit du jeu où on peut acheter des cartes de Chocogrenouilles contre des dragées de Bertie Crochue) mais également aux divers niveaux. Le premier proposé est le cours de Défense Contre les Forces du Mal, où on a hâte de se retrouver afin de voir la tête que fait notre bon vieux Maugrey. C’est la première fois que l’on accède à un menu intermédiaire dans lequel on peut choisir son personnage (la présentation fait un peu penser à certains jeux de Playstation). Puis, un nouveau menu, qui sert à choisir des cartes pour améliorer l’endurance ou les sorts des personnages. Cela ne sert pas beaucoup puisque l’on n’en possède alors pas encore. Après avoir appuyé trois fois sur la touche ESPACE, on plonge dans le jeu. S’ensuivent alors différents niveaux : deux cours de Défense Contre les Forces du Mal, les défis de Maugrey, une excursion dans la Forêt Interdite (le dragon est jubilatoire), une autre dans les extérieurs de Poudlard, les trois tâches, un cours de botanique, un bain dans la salle de bain des Préfets et enfin l’ultime combat contre Vous-Savez-Qui…

Graphismes

Oubliez tout ce que vous avez pu voir jusque-là, dans la Coupe de feu, les graphismes sont enfin ressemblants aux acteurs, leurs visages ayant été scannés puis copiés sur leur double numérique. On retrouve d’ailleurs du mieux partout, tant pour les décors que pour les créatures, l’eau, le feu (particulièrement réussi sur la Coupe de feu) ou encore les sorts, qui produisent un très bel effet. Mais il manque encore quelques retouches, les personnages et les décors étant parfois encore un peu « carrés ».

Musique et effets sonores

Ah… Enfin ! Enfin les doubleurs français et étrangers prêtent leurs voix au jeu. Raz-le-bol des voix nasillardes et suraiguës de ceux qui faisaient jusque-là le travail. C’est un gros plus et qui apporte quelque chose de vraiment nouveau. Côté musique, une bonne note également. La musique de fond est oppressante, noire comme jamais mais n’évoque hélas pas assez celle du film. Dommage… Quant aux effets sonores, ceux du feu, des animaux ou encore des sorts, ils reprennent ceux déjà mis en place.

Maniabilité

Zéro sur vingt de ce côté-là ! EA Games supprime l’utilisation de la souris, limitant les commandes à celles du clavier et interdisant les sauts divers que l’on connaissait désormais. Cela limite de manière drastique les points de vue disponibles et rend très difficile les lancers de sorts malgré les points lumineux affichés au-dessus des cibles visées. Par ailleurs, il est impossible de personnaliser cette partie. Vraiment déconcertant au départ. Encore pire, lorsque l’on est amené à diriger l’Éclair de Feu (lors de la première tâche), la flèche du haut nous fait descendre contre toute attente et la flèche du bas monter. Mais cette tâche à balai est tellement belle que l’on s’en accommode bien vite…

Originalités et histoire

Comme à leur habitude, les développeurs du jeu ont dû inventer des créatures, des sorts, et des passages inédits, tant pour le livre que pour le film. Ainsi nous avons la possibilité de lancer des tas de sorts nouveaux (Herbivicus, Orchideus, Accio, Avifors…) parfois inventés (Herbivicus), puisés dans les livres (Wingardium Leviosa) ou détournés (Orchideus et Avifors existent bien mais n’ont pas cet effet dans les livres). Côté créatures, on retrouve des Fangieux, sortes de lézards géants sur pattes. Quant à l’histoire, la chronologie est bien respectée, les événements en majorité retranscrits et les impasses « scénaristiques » ont été réglées par les vidéos, grand plus dans le jeu.

Pour conclure

Malgré tout ce que j’en ai dit (je viens sûrement de vous dégoûter d’acheter le jeu), cet Harry Potter et la Coupe de Feu apporte son lot d’améliorations et est de très loin le meilleur jeu de la série entamée. Maintenant que je vous ai disséqué en long et en large une infime partie de ce jeu complexe, je vous conseille de tout oublier et de foncer chez un vendeur demander Harry Potter et la Coupe de Feu ! Vous vous ferez votre propre opinion.

P.S. : Je ne possède aucune action chez EA Games. 😉

Ehdp4, en exclusivité pour Poudlard.org.

Portolien

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